Commentaire Didier L.
Le Mail était attendu le 17 décembre 2025 et a bien été reçu 12 sur 12".
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, il ne s'agit pas d'une information transmise par le secrétariat des Montagnards Argelésiens mais bien du résumé de la randonnée du jour.
Quelques explications s'imposent. Le Mail en question n'a rien à voir avec l'anglicisme désignant un courrier électronique. Et pour cause, pour en lire les contours, point besoin d'une adresse électronique, d'un ordinateur, d'une souris et de quelques appétences informatiques, mais nécessité de disposer d'une bonne carte, d'être bien chaussé, de ne pas avoir peur des taupes et des sangliers et d'être en bonne forme physique.
C'est qu'il culmine à 1 665 m, le Mail ! Car en effet, c'est la dénomination du sommet, à l'entrée de la vallée d'Ossau, constituant le but de la sortie de ce mercredi (13 km pour 920 m de dénivelé) dont nous voulons parler.
La journée n'avait vraiment pas commencé sous les meilleurs auspices. La pluie sur une longue partie du trajet vers Castet laissait à penser que la météo serait moins défavorable au travail d'une secrétaire au bureau qu'à notre marche en montagne. Pourtant, une fois quittés le Port de Castet puis la couche de Goretex, la bruine ayant cessé, nous vîmes rapidement apparaître les sommets environnants.
Une montée hors sentier bien raide menant au Soum de la Pale (1 431 m) puis un cheminement sur la crête avec quelques passages délicats à travers des rochers de type volcanique autour du pic de la Peyrie (1 579 m) et son original cairn d'os d'animaux : tel fut le menu de la matinée. S'ensuivirent la photo de groupe au sommet du Mail (1 665 m) puis le pique-nique à la carte avec pour cadre proche le Moulle de Jaut, le pic de Coos et le Toussau (toutes crêtes déjà arpentées par les MA) et plus lointain notamment le pic de Sesques et son remarquable cirque enneigé.
La vue se bouchant peu à peu, l'heure du retour sonna. Direction les abords du Soum de Quiala au sud puis bifurcation vers la droite via un large vallon herbeux menant à la cabane de Couscouilha et ses trois aimables gardiens (voir photo), puis traversée du bois de Séqués pour rejoindre la piste finale.
Vous l'aurez compris dans l'introduction : nous étions 12. Douze "maileurs" au départ, au sommet et au pot organisé dans l'habituel café étape à Louvie-Juzon. Tous menés de main de maître à bon port de Castet par Ghyslaine dans un secteur peu pratiqué, les noms des sommets étant une découverte pour beaucoup d'entre nous et que nous avons donc voulu détailler ici en partage. Il se murmure à ce propos que l'an prochain, elle prépare des nouveautés triples. 🤔 Vivement 2026 !
Pour finir en boucle et ironie de l'histoire : ce commentaire a été adressé par mail.... que disons-nous : par courriel, langue française oblige !



