Qui regarde trop la météo.... maxime bien connue des MA 😉
Justement, ce matin, la météo ne semblait pas trop mauvaise : elle annonçait un temps plutôt couvert, mais sec, sur la vallée de Campan.
Pourtant, les essuie-glaces ont fonctionné sur quasiment tout le trajet.
Et K Ways, couvre-sacs, ponchos et chapeaux ont été sortis par les 22 montagnards dès le départ de la randonnée à la Séoube.
Un petit sentier s'élève en sous-bois vers le Sarrat de Bon et rapidement, les couches superflues regagnent les sacs. Les nuages et bancs de brume sont encore nombreux et cachent les sommets, mais l'humidité ambiante diminue.
Vaches, chevaux, ânes, chèvres, paissant paisiblement regardent passer ces curieux bipèdes, encombrés de bâtons et de sacs à dos.
Le Courtaou du Sarroua est enfin atteint. Belle cabane de pierres que nous visitons tour à tour, elle est bien aménagée pour abriter un berger à l'étage et son troupeau au rez-de-chaussée.
Tout autour, une dizaine de vestiges d'autres courtaous sont repérables, témoins de l'intense vie en estive. Autrefois, les bergers de Campan y passaient la belle saison et fabriquaient le beurre. Le lait était conservé au frais dans les leytés, sortes de niches en pierre où circule l'eau du torrent. (ancêtres de frigos, chez nous, on les appelle des cabénères)
Après le pique-nique pris un peu plus haut (rien ne manquait, je vous l'assure 😉), nous descendons vers un autre courtaou, celui des Esclozes. Ce hameau pastoral comptait autrefois 19 unités dont certaines sont fort bien restaurées. Ce fut le lieu de notre photo de groupe.
Le sentier du retour se faufile à travers de grandes fougères et nous regagnons nos voitures en admirant de superbes granges aux toits à penaous, typiques de cette belle vallée
Pour une sortie au pied levé, ce fut vraiment une réussite.
Merci infiniment à Patrice ainsi qu'aux serre-files, Michel et Thierry
Très agréable boucle de 14 km et 585 m de dénivelé positif.