Commentaire Philippe
Les températures des jours précédents ne nous ont pas préparé à la fraicheur matinale qui règne sur le Sailhet. Certains marcheurs nordiques se présentent au rendez-vous en tee-shirt, mais à 8h15 ça pique un peu (dans tous les sens du terme...)
Le ciel est d'une couleur jaunâtre signe de la présence de particules de sable en provenance du Sahara. En parlant de présence, celle de notre fameux palmier remonte bien à quelques années ; une photo datée de 2019 l'atteste formellement. Sur celle-ci nous voyons bien notre petit palmier auquel est attaché un dromadaire ! Une compagnie de cirque se produisait cet été là et elle a certainement voulu s'amuser à recréer une scène de désert. Aujourd'hui, palmier, dromadaire, sable du désert et températures élevées pour un moi d'avril peuvent être aussi interprétés comme autant de signes prémonitoires et inquiétants du réchauffement climatique...
L'activité physique n'est pas conseillée dans ces conditions dégradées de qualité d'air, mais il en faut davantage pour nous arrêter. D'un bon pas, les 18 marcheurs s'engagent en direction de Silhen. Comme indiqué ci-dessus il fait frisquet ce matin et bon nombre d'entre nous ont enfilé leur veste pour couvrir les premiers kilomètres. Mais ce matin les conditions sont très changeantes, à peine arrivés près des cabanes perchées, qu'un fort vent du sud nous oblige à tomber les coupes-vent. Ce vent fou va nous accompagner pendant toute la sortie avec un gros pic d'activité au niveau de l'antenne du Buala.
La marche est une activité propice à la discussion. C'est d'ailleurs au détour de l'une d'entre elle que nous apprenons que la Ville de Lourdes, réputée mondialement pour ses apparitions, est depuis plusieurs années le théâtre de “disparitions” qui toucheraient la communauté des Montagnards Argelésiens. Ces faits relatés par une personne qui a souhaité conserver son anonymat, mais qui se reconnaitra surement, nous donnent l'occasion de rigoler et de se chambrer gentiment.
Après 2h15 d'activité et 10 km parcourus nous arrivons à la Piscine
