Commentaire Didier : Pic Chipou – 18/05/2025.
Samedi soir, il fallait choisir : l'Eurovision et Louane ou les Montagnards Argelésiens et Gigi, Maman ou Chipou. En effet, il valait mieux être bien reposé ce dimanche matin, vu le programme concocté par Ghyslaine : un regroupement à 6 heures du matin, un joli parcours routier pour aller chercher la vallée d'Ossau, un passage de gué, pas mal de hors sentier, un peu de dénivelé positif pour le retour, soit 1 250 m D+, 14,5 km et environ 7h00 de marche. Bref, de quoi laisser la télé éteinte sans regret. Pas tant à cause de la nième défaite française mais surtout en raison de la belle journée qui s'annonçait pour permettre cette randonnée déjà malheureusement reportée l'an passé.
13 montagnards ont ainsi fait ce choix pour grimper jusqu'au pic Chipou, à partir des Eaux-Chaudes. D'entrée une première difficulté, sous forme d'une cascade se déversant sur le chemin, vite avalée par la gente masculine au risque de se retrouver les pieds humides tout le jour, ces dames ayant en revanche sorti l'attirail nécessaire pour rester au sec : déchaussage, traversée du gué en sandales plastique, séchage et rechaussage. Ne manquait plus que le revernissage des ongles auquel nous échappâmes toutefois.
Puis notre GO, attaquant un sentier dans le bois de Haouquère, nous indiqua tout de GO : « Maintenant c'est tout droit ». Effectivement 1 000 mètres de dénivelé, d'abord en sous-bois puis à découvert, dans un environnement enherbé et bucolique. Les photos et leurs commentaires parleront mieux que moi. Après de sacrés efforts, entrecoupés des pauses habituelles, nous voici arrivés au sommet de notre randonnée, à 1 938 m d'altitude.
Une petite explication s'impose quant à la dénomination de ce pic, inexistante sur les cartes IGN et pourtant inscrite sur le cairn sommital. Il apparaît que ce nom a été donné au point culminant de la crête allant du pic du Gourzy au pic de Brèque en l'honneur d'un chien l'ayant gravi dans les années 1990. C'est en tous les cas la version donnée par Mariano sur son site internet sans que nous ayons bien compris à qui appartenait ce canidé, si c'était son patronyme exact ou s'il était de la race Chipoo (croisement entre un chihuahua et un caniche).
Mais nous nous éloignons, ce qui est sûr, c'est qu'on s'est donné un mal de ch.. pour y arriver. Panorama somptueux depuis le sommet. Du nord à l'ouest : Moulle de Jaut, Pambassipé, pic d'Amoulat, les Arcizettes, pic de Cézy, pointes du pic du Midi d'Ossau, pic d'Anie en fond d'horizon, pic de Sesques et Capéran, certains de ces noms rappelant de bien beaux souvenirs. Puis vint l'habituelle collation partagée et les derniers potins du jour « qui ne nous regardent pas » . Il eût été dommage que ce repas se termine en Cène.
Puis retour vers la cabane du Cambeilh en passant sous le col de Lurdé et le pic de Cézy. La montagne ayant malheureusement accouché de chemins forestiers récents empruntés par des quads de gros tonnages, c'est tout droit et hors sentier que notre chef de groupe nous a ramenés au bercail. Avec un nouveau passage du gué, ou plutôt un arrêt en son milieu, cette fois par l'ensemble de la troupe. Que du bonheur pour les gambettes !
Pour conclure et en revenant sur notre sujet introductif, le groupe du jour à représentation mondiale (même l'Iran avait une voix) a procédé à un vote. En voici les résultats :
Intérêt de la randonnée : 13 points ;
Compétence de Joëlle, serre-file : 13 points ;
Expérience de Ghyslaine, GO : 13 points.
Marianne James et Stéphane Bern peuvent aller se rhabiller. Et nous, ce soir, nous pouvons nous coucher plus tard……… sauf grosse fatigue.
